LA PLAINE DES CAFRES / LE CIRQUE DE CILAOS / ST GILLES (140kms - 3h30)
Après le petit-déjeuner, départ pour le Cirque de Cilaos. On emprunte la route côtière vers l’Ouest. Commence alors la route aux plus de 400 virages. C’est un tracé extraordinaire, taillée dans la roche, alors que jadis, seul un sentier permettait aux nobles avec leur chaise à porteur d’y accéder. Lorsqu’on débouche par le dernier tunnel, un village de plus de 5000 habitants s’ouvre à nous sur différents « ilets » et un panorama dominé par le plus haut sommet de l’île, le majestueux «Piton des Neiges», deuxième site touristique le plus visité.
Après un déjeuner créole au cœur du cirque au restaurant « Les Sentiers » (̠**), arrêt chez les brodeuses avec leurs fameuses dentelles et jour de Cilaos.
Continuation par une route au meilleur point de vue «La Roche Merveilleuse» : de là, vous aurez une vision à 360 ° sur tout le cirque, le village, les sentiers, les forêts… Ensuite, balade pédestre par un sentier en pente douce dans la forêt primaire. On rejoindra ainsi le village de Cilaos en passant à proximité du seul établissement thermal « Irénée Accot » dont les eaux chaudes provenant du premier volcan à l’origine de l’île, le Piton des neiges juste au-dessus de nous à 3071 mètres d’altitude. Puis, on rejoindra notre bus par l’ancien séminaire construit en 1913 pour être la première école presbytérale, lieu unique pour l’éducation des cilaosiens (accessible à tous et d’une durée d’environ 01h00).
Continuation vers la côte en direction de l’ouest.
Arrivée à votre hôtel RELAIS DE L’HERMITAGE *** à Saint-Gilles ou similaire.
Dîner et nuit.
Le Cirque de Cilaos : Rien que son nom fait rêver… « Tsilaosa » signifie en Malgache « qu’on ne se quitte pas ». Cilaos doit sa renommée à ses sources chaudes d’origine volcanique. Après l’histoire tragique de ces premiers habitants, esclaves marron, qui furent certainement aussi les premiers à tracer ces « sentiers de chèvres » qui escaladent la plupart des montagnes abruptes du cirque, Cilaos resta un moment inhabité. C’est en 1850 que remonte officiellement son premier peuplement. Mais dès 1835 arrivèrent les « petits blancs » pauvres et sans terres. Ces colons développèrent une agriculture vivrière d’autosubsistance (lentilles, mais, vin, petits pois, haricots, agrumes…).